|
||||||||
Etude Architecturale
sommaire réalisée par David
PERNOLLET – Avril 2005 |
||||||||
|
||||||||
|
La Centrale
des Musiques Electriques
Un lieu de vie, de création, de formation, de pratique, de
diffusion sur la commune Un
avenir prometteur : Depuis Décembre 2004. Le Docteur Larsene a investi ses nouveaux locaux : Un Equipement à l’avant-garde ! |
|||||||
Depuis 1990, le Dr
était très à l’étroit dans ses locaux du L.P, et c’est impatient qu’il attendait avec
toute son équipe depuis 1995, la réalisation
d’une structure dédiée aux Musiques Amplifiées sur la commune de Bègles : « La Centrale des
Musiques Electriques » projet du Cabinet Musical du Dr LARSENE porté
depuis 1995 par son créateur David PERNOLLET, financé par la Ville de Bègles
avec le soutien de l’état, la région, la C.U.B et du F.E.D.E.R. Ce projet,
facteur de développement et de pérennisation pour notre activité ce réalise
dans le cadre d’une O.R.U sur l’ancien site militaire de L’E.C.C.M, baptisé
« Terres Neuves » (entre la cité Y. Farge et le centre de tri
postal Blv J.J. Bosc), comprend pour ~1 000 000€ sur 850m2 : 1ere Phase : Novembre
2004 (Ce
lieu a été inauguré le 6 Décembre 2004) ·
Une Ecole des Musiques Electriques ·
Des Animations / Masters / Résidence ·
Des Interventions en Milieu Scolaire & dans les
Quartiers ·
Une Régie Groupe « véritable pépinière » (40
groupes) : 5 à 6 salles de répétition équipé (4 de 25m2 et 2 de 40m2) avec
traitement acoustique modulable (au top 75db), lumière du jour dans les
studios, climatisation individuelle, box pour les groupes… et de nombreux
services : Prêt de tout le matos gratuit, Management/soutien = mise a
dispos bureau - Enregistrement numérique de démos, compil…, ·
Soit
un total de 7 salles de Cours/répétitions + 1 salle de Danse. 2eme Phase : Fin 2006 ·
« Le Thérémine - Bar à Sons » un lieu de
vie, de convivialité et de diffusion : Un espace convivial disposant d’une salle de concert
format « Club » 250 places, d’un jardin d’hiver/véranda. Collectif de Programmation :
Soirées/Concerts/festivals : groupes Dr.LARSENE / Local / régional =
70% - National / International = 30% … ·
Un Jardin central/terrasse arboré pour des repas, des projections vidéo, des
installations, des stands…. Le Lieu de vie «THéRéMIN - Bar à Sons »
(350m2) est attendu fin 2006… |
||||||||
-
Projet du - Cabinet Musical du Dr Larsene
- # Le Concept # «THéRéMIN –
Café Sons®» Présentation / Références /
Historiques ... Le Concept
« THEREMIN – Café Sons » Logos / Concepts /
Projet créés par David PERNOLLET – Directeur du Cabinet Musical du Dr Larsene Le Nom : Le nom Thérémin : Pour l’instrument et ce qu’il représente,
un certain élitisme désuet, une image mystérieuse attisant la curiosité,
l’étonnement… « C’est
ce côté forain de "curiosité scientifique" qui m’a d’abord fasciné
lorsque nous avons découvert avec incrédulité quels furent les véritables
précurseurs des arts sonores électroniques, ceux qui allaient en fait
contribuer à bouleverser toute la musique à venir » "Les
Monstrations Inouïes !" Aussi, cet univers scientifique
« savant fou – laboratoire » des années 20 colle à merveille au Dr
Larsene, surtout dans l’aspect improbable, donc humain… malgré cet étalage
technologique… profitant de la mutation de ce nouveau monde moderne et
électrique, la science au service de l’humanité… dans son aspect utopique,
visionnaire de l’époque… Jouer de ces décalages entre science fiction et
réalité, entre pragmatisme scientifique et recherche improbable… Découvertes
révolutionnaires devenues sciences désuètes, déchues, symboles de la fin d’un
élitisme vers la démocratisation des
innovations technologiques…et du savoir… la fin des sciences intrigantes et
prometteuses ? Des remèdes, potions, « camelots des grands
chemins » et autres bonimenteurs… Le Dr Larsene disait : La
Musique, universelle, «elle panse les blessures de l’âmes des être
humains ! » Remède miracle ? … Quand l’art rencontre la
science, la recherche empirique devient de l’improvisation… Un univers
immense et passionnant que le Dr Larsene explorera sans relâche. Le nom : « Café Sons » : Café pour Convivial
et vente accessoire de boissons. Sons pour l’identité musicale,
l’interactivité du Bar, la programmation de soirées, concerts, festivals… L’identité : Le mystérieux Dr Larsene ! Mais qui est le Dr Larsene ? Shuuuut…. Textes exploitant cet image du Dr Larsene sur 3 compils CD. Festival :
« Ah! Quelle Belle Odyssée #4 » Retransmis sur près de
2.366.953 chaînes interplanétaires, et ce dès 18 heures, le quatrième
colloque musicologique organisé par le Dr. Larsene fera une nouvelle fois
appel à d’éminents spécialistes. du réchauffement de la semelle plantaire en
saison rythmique.... Chaque séminaire fera l’objet d’un compte-rendu très
détaillé, sous la forme d’un cd-compilation-offert, témoin numéro 3 de ce
festival désormais... mai-suel. Comme l’année précédente, un petit cabinet de
curiosité vous est proposé non loin du bar (attention, happy hour de 18h30 à
19h30), Samedi 1er Mai 1999
Festival : Ah! Quelle belle soirée Auteur de nombreux
ouvrages scientifiques consacrés aux télescopages de têtes dans
l'hyper-espace ou encore aux déplacements aléatoires des pieds lorsque
ceux-ci sont soumis à de violentes stimulations sonores, le Docteur l'Arsène
ouvre son Cabinet Musical le Samedi 1er Mai 1999 pour la seconde édition du
colloque "Ah! Quelle Belle
Soirée!". Dès 18 heures, venez
consulter d'éminents spécialistes de la recherche musico-locale… Cabinet
Musical du Dr Larsene : Une Activité qui déménage ! Le
DR LARSENE fêtait son départ du L.P de Bègles : 14 ans… une longue
histoire… Pour
les nostalgique comme nous, pas d’inquiétude l’âme de notre bon docteur a
déjà été « belle et bien » transférée dans nos nouveaux locaux… La légende du Doc : « Le Fabuleux
Laboratoire de Recherche Sonore du Dr Larsene dont l’existence était
encore secrète : La Centrale des Musiques Electriques sera enfin accessible
au public dès le mois d’Octobre 2004… A Bègles, sur un site crée en 1928 par
le Services ECMM des Armées, ce laboratoire fût crée à l’origine afin de
trouver l’arme pacificatrice ultime : SOUND THERAPY of Dr LARSENE -
Après une courte audition de cet échantillon sonore détonant les soldats se
retrouvaient en incapacité totale de combattre ne pouvant résister au
« Riff groovant ULTIME » du Dr Larsene : Le plus souvent,
cela se terminant en une comédie musicale de médiocre qualité aux
chorégraphies et vocalises improbables...... Des rumeurs persistes… des
fuites possible en faveur du producteur de la Stars Académie, de François
Valérie, Garou...(ce qui expliquerai en succès retentissant), ses recherches
furent il y a peu de temps détruites, afin qu’elle ne finissent pas dans de
mauvaises mains ou dans des oreilles innocentes… De plus, le Dr Larsene se
bat depuis plus de Dix ans, afin que le plus grand nombre puissent bénéficier
du résultat de ses études, et qu’enfin soit disponible à tous ses patients
(es) des locaux et du matériel nécessaire à perpétuer ses recherches sur le
réchauffement de la semelle plantaire en saison rythmique … » Cet image de mystérieux Docteur… va
bien au delà de l’aspect musical, elle est « Universelle », idéale
pour un lieu de mixité sociale et culturelle, pour un public d’enfants de 12
ans à des adultes de 35 ans et + …. Identité forte, ouverte sur toutes les
musiques, pratiques artistiques contemporaines. Elle correspond bien à
l’identité de Larsene, lieu atypique, convivial, ouvert à toutes les musiques
actuelles… avec toutefois une tendance pour l’expérimentation, le
bidouillage, l’improvisation… L’avant-garde de la recherche en thérapie
sonore électrique, tous les confrères l’acclament !!! La décoration : A l’image du logo, années 20 mélangés avec du 70. De
l’analogique avec du numérique… AMBIANCE : ESPACE LUMINEUX / CHALEUREUX / PAS INDUSTRIEL /
LABORATOIRE SAVANT FOU : AMBIANCE SF années 50 / VERANDAS POUR SAS
(SONS) MAIS RIDEAU POUR NOIR MATIERES / COULEURS : ACIER CONDUCTEUR / BOIS VERNIS / VERRE ISOLANT ELECTRIQUE /
PLASTIQUE « Façons BACALITE » / BETON BRUT VERNIS OU PEINT AVEC
PATINE / BRUN/ OCRE / VERT OXIDE CUIVRE
/ ALU / ETIN… FORMES : QUASI ARTS DECOs
/ ORGANIQUE / LIGNE PURE POUVANT ETRE
AUSSI TRES ANGULEUSES ( modernité Années 70) voire design…. Mur Interactif : Dans l’entrée du Bar, espace
convivial, noyau du Bar, sur le mur une installation fixe / décorative /
interactive : Un assemblage récupération,
brocante, « pièces de musée », mécanismes, d’objets insolites, lié
à la musique électronique : MOOG / Synthé / Effets… associés à des
éléments objets usuels électriques, mécaniques, improbables… : poste
radio galène, appareils de cuisine, armoires électriques, oscillateurs,
gramophone, divers câbles, boutons, cadrans, indicateurs, lumières… Le système interactif éteint, il
sera possible de piéger les curieux avec des sons / lumières déclanchés par
certains boutons… Le Bar/Comptoir Interactif : Style vieux
« zinc » façon poste da radio !!! intégrant 4 thérémines. Mobilier: ARTS DECO / 70. Aspect
patiné, formes modernes, minimalistes : acier, bois = vieux bistrot /
style poste de radio… L’interactivité :
Café Sonore Interactif Les jours d’ouverture, de 19h à 19h 30, Happy Hours, le système
interactif est allumé : C’est « l’APERO SONS » Les Thérémines intégrés au comptoir fonctionnent. Le public peut
donc en jouer individuellement ? Chaque Thérémine étant autonome. Les
Sons générés sont transmis au mur interactif, avec lesquels on peut
expérimenter la synthèse sonore en modifiants en temps réel parallèlement le
son des Thérémine par l’utilisation de Moogs, synthé et autres effets
électroacoustiques…. Un système de boite à rythmes pourra accompagner
l’ensemble… Le
logo THEREMIN Symbole des ondes
électromagnétiques : Interactivité… Symbole des ondes sonores :
Concerts…. participe à la dynamique
de la forme… Thérémine Police Thérémine d’époque (année 20) Police Café Sons – Style Numérique / Binaire :
Symbole, anachronisme, la modernité en opposition à l’image ancienne du
Thérémine, tout en mettant en évidence leurs points en commun : ils ont
été conçu grâce à des principes fondamentaux issus de la recherche
scientifique pour devenir ensuite des outils de création artistique. La carte « Centrale des
Musiques Electriques » regroupant les 2 logos : Cabinet Musical & Thérémin Comme transporté dans le temps … Charte graphique différente
mais dans un état d’esprit commun voire complémentaire… Etude / Charte / Identité graphique Essai d’associations d’images au
logo. Préfiguration d’affiches, flyers /
tracts, feuilles d’infos… Expérience sur les ondes électriques générées par le cerveau
humain… Sound Thérapy ? *Thérémine version interactive : Soirée « ON THE
INTERACTIVE DANCE FLOOR » Soirée
"Terpsitone", piste de danse dont les lumières et les sons sont
contrôlés par les pas des danseurs ? + thérémine Année 50 – Affiche des concerts/démonstrations de
« Bud » & son Thérémine APERO SONS INTERACTIF – HAPPY HOURS « Ecoutez « Bud » jouer du Victor Thérémine (rca)
au - Paradise Café - » : Thérémine style Bar / Cave à amplificateur de Gramophone… Bar à
Sons… Logo ancienne version : trop indus ? |
||||||||
Le thérémine
(The THEREMIN) Un des
premiers synthétiseurs, claviers et instruments électroacoustiques. Grâce
à l’invention du haut- parleur, des tubes à vide, on a pu construire des
amplificateurs et des générateurs de son (ou oscillateurs). Novateur, le
savant russe Leon Theremin s’en est servi en 1919 pour inventer le premier
thérémine. Exploitant des oscillations électriques pour créer des sons,
il fonctionne par le biais d’un capteur à distance. Ce sont deux
antennes qui captent les variations d'ondes électromagnétiques, influant
directement sur la fréquence du son, donc de la note produite par les
générateurs de son. Le
thérémine n’a pas de clavier, mais il servait (comme il le fait toujours)
d’instrument de concert.
L’instrumentaliste fait fonctionner le thérémine en variant la distance entre
ses mains et les deux tiges qui sortent de l’instrument, la première
changeant la tonalité et la seconde, le volume. Il s’agit d’un instrument
emballant qui a ouvert la porte à de nouvelles sonorités. Il provoque des
effets visuels et sonores éthérés lorsque les mains de l’artiste décrivent
des ondulations et des flottements dans l’air. Cet instrument a été
commercialisé par RCA dans les années 20. Exemplaire de la notice fourni avec
le 1er thérémine fabriqué par RCA. On peu lire sur la couverture
« CECI N’EST NI UNE RADIO NI UN PHONOGRAPHE » en effet de nombreux
clients ayant certainement confondu le thérémine à un poste radio…
|
||||||||
Petit
Historique des précurseurs des musiques électroniques : Les grandes
civilisations produisent leur univers sonore et les instruments de musique
correspondant à leurs sensations. C'est évident pour la Chine, l'Inde,
l'Occident aux XVIIe et XVIIIe siècles, etc. Avec la civilisation
industrielle, l'environnement sonore a évolué. Des moyens nouveaux sont
apparus, essentiellement l'électricité. Le premier essai de musique
électrique est de 1889, mais le premier manifeste est celui des futuristes
(Luig Russolo, 1910). Le développement s'est fait beaucoup plus lentement que
celui des arts plastiques. Pour
remonter aux origines de la synthèse musicale, il faut retourner jusqu'en
1874. Elisha Gray ayant observé son neveu qui avait créé un son sourd à
partir d'une pile électronique et d'une anche métallique reliée à une
cuvette. Elisha Gray, est alors sur le point d’inventer le téléphone.
Expérimentant le phénomène en faisant vibrer sa baignoire par
induction électromagnétique. Sa trop grande curiosité pour la musique le
conduira à mettre au point le "télégraphe musical", sorte de petit
appareil musical à 13 touches avec lequel il se produira en concert, mais
celui-ci n'obtint aucun succès … Dès
la fin du XIXème siècle l'électricité est apparue comme un nouveau moyen de
produire du son. Ainsi en 1896, l'américain Thaddeus Cahill créa le Dynamophone.
Il s'agissait d'un appareil constitué de dynamos reliées à des haut parleurs
tournant à des vitesses différentes afin de créer une gamme complète. Son
"Dynamophone" est en 1906 non seulement le premier orgue électrique
(et le plus gigantesque) mais surtout le premier programme musical diffusé
exclusivement en réseau par le téléphone. En 1897 il dépose le brevet du
Telharmonium (évolution du dynamophone). En 1906 une démonstration de cette
machine électrique est faite à New-York . Cet instrument aura coûté 200.000 $
et demandé 10 ans de mise au point. Il pesait 200 tonnes, haut-parleurs
compris ! Il était tellement gigantesque (18 mètres de large) que lorsqu'on
le transportait de ville en ville pour des représentations il fallait louer
un train de 6 wagons! Le bruit produit par la mécanique de l'instrument (les
alternateurs) était tel qu'il fallait enfermer ce dernier dans une pièce
séparée de celle où se trouvaient les haut-parleurs! Deux personnes étaient
nécessaires pour le faire fonctionner. L’histoire se poursuit avec
Lev Sergeivitch Termen, (sous le nom « américanisé » de Léon
Theremin)
kidnappé en 1938 par le KGB aux Etat-Unis alors qu'il démontrait son
instrument créé en 1919,
la fameux "Theremin" ou "ætherophone. Comment ne pas
évoquer également son "rythmicon", première boîte à rythmes au
monde datant de 1930 ou le "Terpsitone", piste de danse dont les
lumières et les sons sont contrôlés par les pas des danseurs ! Faut-il
aussi parler de William Du Bois Duddell, qui parvint en 1899 à fabriquer l’un
des premiers instruments électriques audibles sans téléphone ni haut-parleur,
"l’Arc Chantant" à partir des réverbères publics de Londres !
Comment ne pas évoquer les travaux de Vladimir Baranoff Rossiné et son
"Piano Optophonique" de 1916 qui mêle peinture, projections
lumineuses et harmonie, "Méta-instrument" avant la lettre, ou
encore les ondes radioélectriques de Maurice Martenot et autres
"Ondium Péchadre", "Variophone" "Ondioline",
"Kaleidophon" et "Mixtur Trautonium"... |
||||||||
Les musiques électroniques La musique
électroacoustique
Cette
création est généralement réunie sous le vocable «musique électroacoustique».
Synonyme de modernité, le terme «électronique» a été tout autant employé pour
les œuvres
directement écrites et réalisées avec les outils les plus modernes de
l'électroacoustique que pour celles nées d'une écriture traditionnelle mais
utilisant des instruments électroacoustiques qui, exploitant des oscillations
électriques pour créer des sons, ajoutent leurs possibilités en matière de
couleurs et de sonorités à celles des instruments acoustiques traditionnels.
Parmi ces instruments électroniques, le Tellharmonium de Taddeus Cahill
(1906), le spherophon de Mager, l'aétérophone de Léon Thérémine, le
Theremine instrument de musique de
Léon Théremin, les ondes Martenot de Maurice
Martenot (1928), le Trautonium de Friedrich Trautwein (1930)... Dans ce
foisonnement d'instruments nouveaux, la grande majorité d'entre eux se
réfèrent à l'orgue, l'instrument «idéal» et «absolu», qui utilise le clavier
comme mode de jeu, et offre à la fois la possibilité de reproduire l'échelle
tempérée et d'y échapper avec l'apport du micro-intervalle. Entre 1948 et
1950, c'est le grand virage avec la mise au point de la bande magnétique et
la naissance de la musique concrète. La musique se fait directement sur la
bande. La musique concrète
La
musique électronique s'oppose à la musique concrète, qui recourt aux seuls
sons synthétiques, créés à partir de
vibrations électriques, enregistrés et composés soit sur bande magnétique,
soit, à partir des années 1970, à l'aide de l'informatique et exécutés
en direct, en temps différé ou en temps réel. Souvent attachés à des radios
publiques ou à des universités, les laboratoires de musique électroacoustique
apparurent au début des années 1950. En 1951, peu après la
naissance de la «musique concrète», inventée par Pierre Schaeffer (1948),
était lancée par H. Heimert à Cologne le Studio de musique électronique
de la West Deutsche Rundfunk (WDR). Son but, réaliser des œuvres pour bandes magnétiques créées à
partir de sons de synthèse selon des règles strictes d'inspiration sérielle à
partir de partitions rigoureusement organisées. Ce studio allait accueillir
des musiciens comme Karlheinz Stockhausen et Gottfried-Michael Koenig. Au
même moment, aux États-Unis, la musique pour bande magnétique, «tape music»
ou «electronic music», utilise les sons électroniques sur un mode plus
empirique. Les musiques électroniques depuis les
années 1950
Dès la fin des
années 1950, les compositeurs intègrent les découvertes de
l'électroacoustique à leurs œuvres écrites pour
instruments traditionnels, soit en mélangeant les sons concrets et
électroniques, soit en transformant les sons d'origine en textures
abstraites. Ce sont ces musiques que l'on réunit en France sous la locution
«musique électroacoustique», dont on fait généralement remonter la naissance
à l'année 1956, date de composition du Gesang der Jünglinge (Chant
des adolescents) de Stockhausen, et de Haut-Voltage de Pierre
Henry. Les centres de musique électroacoustique, comme le GRM (Groupe de
recherches musicales) de l'INA fondé par Pierre Schaeffer, aujourd'hui animé
par François Bayle et implanté à Radio France, l'IRCAM (Institut de recherche
et de coordination acoustique musique), créé par Pierre Boulez au Musée d'art
moderne du Centre Georges-Pompidou à Paris, ou le Groupe de musique
expérimentale de Bourges lancé par Christian Clozier et François Barrière,
ont permis à la musique contemporaine d'élargir son champ technique et sonore
en ouvrant à une hybridation musicale, au mélange des moyens associant
l'électronique, l'audiovisuel et l'acoustique traditionnelle. La musique de variété, elle, plonge résolument, avec un énorme
appétit de consommation, dans cette mer de sons. En fait, l'élément dominant, depuis 1950, est le haut-parleur. « La
peinture abstraite n'est pas plus facile que la peinture figurative à partir
du moment où l'on aborde la composition. Il en est de même pour les sons. |
||||||||
Petit historique des oeuvres interactives
et de l'interaction à distance Cet historique ne se veut pas
exhaustif. Il s'agit simplement d'une collection d'étapes et de notes sur le
contexte historique, la découverte et l'usage des dispositifs d'interaction à
distance. HOMME Aristote
( 4ème S av.JC) Selon lui, la zoé la vie animale dépend de ce qu'il y a
puissance, potentialité et capacité (dnamis) à percevoir. (C'est
repérable avant tout dans la seconde moitié du De Anima). L'action
perceptive des sens (d'après Aristote, une forme de metabolé) est donc
requise pour la mise en acte, l'enérgeia, de la zoé. Et les
sens font, par conséquent, partie intégrante de l'entéléchie naturelle qu'est
la psyché, qui est à la fois la cause formelle, efficiente, et finale
du corps et se trouve donc à la base de la zoé. L'action des sens a
donc une double nature. De par leur contribution à la préservation du zôon,
elle a une fin en dehors d'elle-même et est enérgeia atelés. Mais de
par leur participation étroite à la zoé (pas de vie sans perception),
le processus perceptif est sa propre cause finale, est une fin en lui-même,
une entéléchie (comme la psyché), parce que sans lui, la mise en acte
de la zoé, dont la psyché est la puissance, potentialité et
capacité, serait inconcevable (De An. 417b417). Les sens agissent donc
non seulement en vue de la préservation de la vie, mais sont la mise en acte
de la vie même: une enérgeia en tant qu'entelécheia. Et
puisqu'il y a, selon Aristote, une hiérarchie des fonctions psychiques, où
l'action de l'âme rationnelle présuppose celle de l'âme animale et celle-ci
celle de l'âme végétative (v., p.ex., De An. 413a22413b13), il est
licite d'étendre la vision de l'action des sens comme une enérgeia
entelécheia au niveau de l'âme animale aux actions de l'âme rationnelle
(v. à ce sujet, Randall 1960 : 131). Rappelons qu'Aristote explique qu'on
peut choisir un certain mode de vie non seulement comme moyen pour en arriver
à de certaines fins, mais aussi en vue de ce mode de vie même. Qu'on le
choisisse, cela constitue donc une mise en acte en tant qu'entéléchie de la dnamis
fondamentale de mener cette vie qui existait déjà avant qu'on ne fasse le
choix. MACHINE 1876 L'oeil électrique de
C.W. Siemens 1880/1900 Recherches sur
la transmission de texte, sons et images: La présente note de Victor Meunier sur le télectroscope est
publiée en annexe de la brochure de SENLECQ, C., Le télectroscope, 1881: Quand
il y a quelques années on annonça, ce que nous nous souvenons d'avoir
enregistré ici, que le sélénium, corps simple, très analogue au soufre,
suivant qu'il est éclairé par une lumière plus ou moins vive, conduit plus ou
moins bien l'électricité, qui s'est douté alors qu'une telle particularité
nous réservait ce qui va suivre ? (...) Eh bien ! avec cette propriété du
sélénium, notre vue va se trouver à peu près aussi avantagée que le sont
l'oreille et la langue; nous aurons le spectacle de ce que nous ne pouvons voir,
et sans être en plusieurs lieux à la fois,(...) nous pourrons assister dans
le même instant aux scènes qui se passeront en un nombre quelconque
d'endroits aussi écartés qu'on le voudra les uns des autres. (...) 1917/1919 Le
Theremine instrument
de musique de Léon Théremin, avec capteur à distance par effet de variations
d'ondes électromagnétiques. 1947 L'invention du transistor permet de concevoir des machines
légères, portables, consommant peu d'énergie, peu volumineuses. La loi de Moore
prévoit la cohabitation d'un milliard de transistors sur une seule puce en
2010. Le cerveau
humain contient quelques 100 milliards de neurones, dont le fonctionnement pourrait s'assimiler
à un type de transistors. On ne dit pas comment écrire le programme. 1947/1948 Norbert Wiener publie à Paris, puis au MIT, à la suite de ses voyages en
France en 47 "Cybernetics or control and communication in the animal
and the machine" Norbert Wiener y fonde les bases de la cybernétique (mot
construit à partir de kubernêtikê= art de gouverner un navire) et
fonde l'hypothèse que de nombreuses disciplines peuvent s'unifier autour des
quelques concepts clés que sont ceux d'information, de communication et de
rétrocontrôle. 1948 Tortues
robotiques à cellules photo électriques de Grey Walter
(USA) Un
type de tortue réagit en se dirigeant vers la lumière, l'autre réagit en
s'éloignant de la lumière 1948 Premier
vrai ordinateur
possédant toutes les caractéristiques actuelles des ordinateurs -Université
de Manchester. 1954 Nicolas Schöffer Extrait
d'une conférence faite par Nicolas Schöffer le 19 juin 1954 à l'amphithéâtre
Turgot, à la Sorbonne, sur l'initiative de la Société Française d'Esthétique,
sur le Spatiodynamisme (le but du spatiodynamisme est l'intégration
constructive et dynamique de l'espace dans l'oeuvre plastique). Il y
décrit les fonctionnalités d'une sculpture cinétique spatiodynamique et
évoque l'idée d'utiliser des capteurs :(....) "Sur les disques, tout
spécialement, des mises en couleur par secteurs permettent de réaliser toute
une succession de disques variés qui pourraient tourner ensemble ou
alternativement, donnant un véritable spectacle par la différence de leur
aspect en cours de rotation et arrêt. Ces ensembles de mouvements
pourront être fixés d'avance comme un scénario et enregistrés
électroniquement ou, comme nous verrons plus tard, ils pourront être combinés
avec un homéostat (électronique cybernétique), c'est à dire que les
mouvements divers seraient déclenchés selon la variation de certains facteurs
ambiants sur lesquels l'homéostat serait sensibilisé (par exemple
température, hygrométrie, lumière, son, couleur)." 1956 Nicolas Schöffer: Cysp 1-,
sculpture cybernétique autonome Extrait d'une revue interne de Philips en 1956: " Nicolas Schöffer, qui, on s'en souvient, avait déjà conçu
avec le concours de Philips un robot compositeur unique au monde avec la
Tour Spatiodynamique Cybernétique et Sonore l'année dernière dans le parc
de Saint-Cloud, lors de la première Exposition Internationale du Bâtiment et
des Travaux Publics, a ainsi réalisé une composition métallique polychrome
douée d'une totale autonomie de mouvements. Un cerveau électronique, étudié
et mis au point par nos ingénieurs, lui donne la possibilité de se déplacer,
de tourner sur elle-même et d'animer les seize éléments mobiles qu'elle
porte, à diverses vitesses. Chacun des mouvements est déclenché par des
signaux lumineux ou sonores, captés par des cellules photoélectriques et des
microphones intégrés dans l'ensemble, ce qui donne à l'appareil une
sensibilité quasi organique. Le danseur cybernétique "CYSP I" se
déplacera et s'animera suivant le déroulement du scénario lumineux et sonore
conçu par le chorégraphe. C'est sur un accompagnement de musique concrète
de Pierre Henry, que "CYSP I" a fait ses "premiers
pas" dans le monde. Ultérieurement, il "dansera" dans la
troupe de Maurice Béjart. 1964/1965 -Merce Cunningham -John Cage - Nam June Paik--
: Variations V Spectacle
visuel chorégraphique et musical de Merce Cunningham -John Cage- Nam
June Paik, avec capteurs sonores et capteurs type Théremin. 1967 Piotr Kowalski, CUBE N°8 Le
dispositif de Cube n°8, 1967, ici exposé au Stedelijk Museum à Amsterdam en
1970, comprenait un système de capteurs de type theremin, sous la
forme de plaques. L'image diffusée par l'écran d'un oscilloscope spécialement
préparé était celle d'un cube. Lorsqu'on approchait d'un coté ou de l'autre
de ces plaques, le cube pivotait sur l'écran dans la même direction. La 1970 Myron Krueger, "The responsive environment has
been presented as the basis for a new aesthetic medium based on real-time
interaction between men and machines. " Ingénieur et artiste, il commence dès 1969 à travailler sur des
environnements "répondants". 1971, Myron Krueger, "Psychic space" used a sensory floor to perceive the participants'
movements around the environment. Among the many interactions that occurred
within this exhibit was a graphic maze that the participant navigated by
moving around the room. Dans une conférence publiée en 1977, Responsive Environment, il
déclare :
kraftwerk |
||||||||
Autres Expériences &
courants artistiques, réalisations ayant rapport au Thérémine Le CINEMA : Le Thérémin fût durant les années 30 à 60 l’instrument de prédilection pour le
bruitage de la plupart des sons d’OVNI et autres machines, armes bizarroïdes qui
figuraient dans de nombreux films de sciences fictions, séries Z…. Imagerie et
vision futuristes sont souvent liées à cet instrument. Though this underrated instrument may seem like a
deadly topic for a feature-length film, its history - and the totally bizarre
life of Russian inventor Leon Theremin - is entirely engrossing. First off,
filmmaker Steven M. Martin reveals that the theremin is a lot more common
than you may realize. Its spooky sounds filled the soundtrack of countless
horror and suspense movies, including Hitchcock's Spellbound and The Day the Earth Stood Still, when the giant silver robots came to town. Then there
was the psychedelic phase, when the theremin-influenced Robert Moog created
the first synthesizers, and rock stars discovered it for special effects.
Jimmy Page, who juiced up Led Zep's "Whole Lotta Love" with a
theremin, still uses one today. Brian Wilson, who used a theremin for Good Vibrations is predictably wacky as he babbles on about the
instrument in interviews for the film. No one does more to bring the story to life than Clara Rockmore,
theremin virtuoso from the '20s. She seems pissed off that her instrument of
choice was usurped for spooky effects. She's a hoot - partly because her
dour, classical theremin performances are interspersed with campy clips from
horror movies. |
||||||||
INSTALATION SONORE INTERACTIVE : Schéma d’une installation interactive à base de Thérémine,
activée par le biais d’une plaque magnétique sur le sol. La danseuse module le Thérémine par ses mouvements
chorégraphiques… |
||||||||
Le
THEÂTRE : Entre
concert-conférence, cabinet des curiosités, installation muséographique et
esprit forain, "Les Monstrations Inouïes !" mettent en scène
et en ondes les plus étonnants instruments de l'histoire de la musique
électronique depuis ses origines. C’est ce
côté forain de "curiosité scientifique" qui ma d’abord fasciné
lorsque nous avons découvert avec incrédulité quels furent les véritables précurseurs
des arts sonores électroniques, ceux qui allaient en fait contribuer à
bouleverser toute la musique à venir. Mais au-delà de ces épisodes parfois
rocambolesques, spectaculaires ou extravagants, c’est la dimension réellement
pathétique – au sens de "qui émeut" – et la poésie de cette
technologie qui réunit dans l’Histoire ces instruments, ces inventeurs, et
nous-mêmes... |
||||||||
Autres matériel : Outils
de synthèse sonore : Synthétiseur / séquenceur / MOOG |
||||||||
|
||||||||
Concept
/ Projet du 01/01/1996 Ingénierie
Culturelle / Logos & Documents réalisés
le 10 / 10 /2004 par le concepteur du projet : -
David PERNOLLET - Directeur
Généraliste du Cabinet Musical du Dr Larsene ------------------------------------------------- Merci à tous ceux et celles qui ont réalisé
certains articles ci-dessus et qui m’ont permit de rassembler toutes ses
informations. |