Cabinet Musical du Dr Larsene

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Etude Architecturale sommaire réalisée par David PERNOLLET – Avril 2005

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Centrale

La Centrale des Musiques Electriques

 Du Dr LARSENE

 

Un lieu de vie, de création, de formation, de pratique, de diffusion sur la commune  de Bègles.

 

Un avenir prometteur :

Depuis Décembre 2004.

Le Docteur Larsene a investi

ses nouveaux locaux :

Un Equipement à l’avant-garde !

 

 

Depuis 1990, le Dr était très à l’étroit dans ses locaux du L.P, et c’est impatient qu’il attendait avec toute son équipe depuis 1995, la réalisation d’une structure dédiée aux Musiques Amplifiées sur la commune de Bègles :

 

« La Centrale des Musiques Electriques » projet du Cabinet Musical du Dr LARSENE porté depuis 1995 par son créateur David PERNOLLET, financé par la Ville de Bègles avec le soutien de l’état, la région, la C.U.B et du F.E.D.E.R. Ce projet, facteur de développement et de pérennisation pour notre activité ce réalise dans le cadre d’une O.R.U sur l’ancien site militaire de L’E.C.C.M, baptisé « Terres Neuves » (entre la cité Y. Farge et le centre de tri postal Blv J.J. Bosc), comprend pour ~1 000 000€ sur 850m2 :

 

1ere Phase : Novembre 2004 (Ce lieu a été inauguré le 6 Décembre 2004)

·         Une Ecole des Musiques Electriques

·         Des Animations / Masters / Résidence

·         Des Interventions en Milieu Scolaire & dans les Quartiers

·         Une Régie Groupe « véritable pépinière » (40 groupes) : 5 à 6 salles de répétition équipé (4 de 25m2 et 2 de 40m2) avec traitement acoustique modulable (au top 75db), lumière du jour dans les studios, climatisation individuelle, box pour les groupes… et de nombreux services : Prêt de tout le matos gratuit, Management/soutien = mise a dispos bureau - Enregistrement numérique de démos, compil…,

 

·         Soit un total de 7 salles de Cours/répétitions + 1 salle de Danse.

 

2eme Phase : Fin 2006

·         « Le Thérémine - Bar à Sons » un lieu de vie, de convivialité et de diffusion : Un espace convivial disposant d’une salle de concert format « Club » 250 places, d’un jardin d’hiver/véranda. Collectif de Programmation : Soirées/Concerts/festivals : groupes Dr.LARSENE / Local / régional = 70% - National / International = 30% …

·         Un Jardin central/terrasse arboré pour des repas, des projections vidéo, des installations, des stands….

 

Le Lieu de vie «THéRéMIN - Bar à Sons » (350m2) est attendu fin 2006…

 

 

- Projet du - Cabinet Musical du Dr Larsene  -

# Le Concept #

«THéRéMIN – Café Sons®»

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Présentation / Références / Historiques ...

Le Concept « THEREMIN – Café Sons »

Logos / Concepts / Projet créés par David PERNOLLET – Directeur du Cabinet Musical du Dr Larsene

Le Nom :

Le nom Thérémin : Pour l’instrument et ce qu’il représente, un certain élitisme désuet, une image mystérieuse attisant la curiosité, l’étonnement…

« C’est ce côté forain de "curiosité scientifique" qui m’a d’abord fasciné lorsque nous avons découvert avec incrédulité quels furent les véritables précurseurs des arts sonores électroniques, ceux qui allaient en fait contribuer à bouleverser toute la musique à venir » "Les Monstrations Inouïes !"

Aussi, cet univers scientifique « savant fou – laboratoire » des années 20 colle à merveille au Dr Larsene, surtout dans l’aspect improbable, donc humain… malgré cet étalage technologique… profitant de la mutation de ce nouveau monde moderne et électrique, la science au service de l’humanité… dans son aspect utopique, visionnaire de l’époque… Jouer de ces décalages entre science fiction et réalité, entre pragmatisme scientifique et recherche improbable… Découvertes révolutionnaires devenues sciences désuètes, déchues, symboles de la fin d’un élitisme  vers la démocratisation des innovations technologiques…et du savoir… la fin des sciences intrigantes et prometteuses ? Des remèdes, potions, « camelots des grands chemins » et autres bonimenteurs… Le Dr Larsene disait : La Musique, universelle, «elle panse les blessures de l’âmes des être humains ! » Remède miracle ? … Quand l’art rencontre la science, la recherche empirique devient de l’improvisation… Un univers immense et passionnant que le Dr Larsene explorera sans relâche. 

Le nom : « Café Sons » : Café pour Convivial et vente accessoire de boissons. Sons pour l’identité musicale, l’interactivité du Bar, la programmation de soirées, concerts, festivals…

 

Lidentité :

Le mystérieux Dr Larsene ! Mais qui est le  Dr Larsene ? Shuuuut….

Textes exploitant cet image du Dr Larsene sur 3 compils CD.

Festival : « Ah! Quelle Belle Odyssée #4 »

Retransmis sur près de 2.366.953 chaînes interplanétaires, et ce dès 18 heures, le quatrième colloque musicologique organisé par le Dr. Larsene fera une nouvelle fois appel à d’éminents spécialistes. du réchauffement de la semelle plantaire en saison rythmique.... Chaque séminaire fera l’objet d’un compte-rendu très détaillé, sous la forme d’un cd-compilation-offert, témoin numéro 3 de ce festival désormais... mai-suel. Comme l’année précédente, un petit cabinet de curiosité vous est proposé non loin du bar (attention, happy hour de 18h30 à 19h30),

 

Samedi 1er Mai 1999 Festival : Ah!  Quelle belle soirée 

Auteur de nombreux ouvrages scientifiques consacrés aux télescopages de têtes dans l'hyper-espace ou encore aux déplacements aléatoires des pieds lorsque ceux-ci sont soumis à de violentes stimulations sonores, le Docteur l'Arsène ouvre son Cabinet Musical le Samedi 1er Mai 1999 pour la seconde édition du colloque "Ah!  Quelle Belle Soirée!".  Dès 18 heures, venez consulter d'éminents spécialistes de la recherche musico-locale…

 

Cabinet Musical du Dr Larsene :  Une Activité qui déménage !

Le DR LARSENE fêtait son départ du L.P de Bègles : 14 ans… une longue histoire…

Pour les nostalgique comme nous, pas d’inquiétude l’âme de notre bon docteur

a déjà été « belle et bien » transférée dans nos nouveaux locaux…

 

 

La légende du Doc : « Le Fabuleux Laboratoire de Recherche Sonore du Dr Larsene dont l’existence était encore secrète : La Centrale des Musiques Electriques sera enfin accessible au public dès le mois d’Octobre 2004… A Bègles, sur un site crée en 1928 par le Services ECMM des Armées, ce laboratoire fût crée à l’origine afin de trouver l’arme pacificatrice ultime : SOUND THERAPY of Dr LARSENE - Après une courte audition de cet échantillon sonore détonant les soldats se retrouvaient en incapacité totale de combattre ne pouvant résister au « Riff groovant ULTIME » du Dr Larsene : Le plus souvent, cela se terminant en une comédie musicale de médiocre qualité aux chorégraphies et vocalises improbables...... Des rumeurs persistes… des fuites possible en faveur du producteur de la Stars Académie, de François Valérie, Garou...(ce qui expliquerai en succès retentissant), ses recherches furent il y a peu de temps détruites, afin qu’elle ne finissent pas dans de mauvaises mains ou dans des oreilles innocentes… De plus, le Dr Larsene se bat depuis plus de Dix ans, afin que le plus grand nombre puissent bénéficier du résultat de ses études, et qu’enfin soit disponible à tous ses patients (es) des locaux et du matériel nécessaire à perpétuer ses recherches sur le réchauffement de la semelle plantaire en saison rythmique … »

 

Cet image de mystérieux Docteur… va bien au delà de l’aspect musical, elle est « Universelle », idéale pour un lieu de mixité sociale et culturelle, pour un public d’enfants de 12 ans à des adultes de 35 ans et + …. Identité forte, ouverte sur toutes les musiques, pratiques artistiques contemporaines. Elle correspond bien à l’identité de Larsene, lieu atypique, convivial, ouvert à toutes les musiques actuelles… avec toutefois une tendance pour l’expérimentation, le bidouillage, l’improvisation… L’avant-garde de la recherche en thérapie sonore électrique, tous les confrères l’acclament !!!

 

La décoration :

A l’image du logo, années 20 mélangés avec du 70. De l’analogique avec du numérique…

AMBIANCE : ESPACE LUMINEUX / CHALEUREUX / PAS INDUSTRIEL / LABORATOIRE SAVANT FOU : AMBIANCE SF années 50 / VERANDAS POUR SAS (SONS) MAIS RIDEAU POUR NOIR

 

MATIERES / COULEURS : ACIER CONDUCTEUR  / BOIS VERNIS / VERRE ISOLANT ELECTRIQUE / PLASTIQUE « Façons BACALITE » / BETON BRUT VERNIS OU PEINT AVEC PATINE / BRUN/ OCRE / VERT OXIDE CUIVRE  / ALU / ETIN…

 

FORMES :       QUASI ARTS DECOs /  ORGANIQUE / LIGNE PURE POUVANT ETRE AUSSI TRES ANGULEUSES ( modernité Années 70) voire design….

 

Mur Interactif :

Dans l’entrée du Bar, espace convivial, noyau du Bar, sur le mur une installation fixe / décorative / interactive :

Un assemblage récupération, brocante, « pièces de musée », mécanismes, d’objets insolites, lié à la musique électronique : MOOG / Synthé / Effets… associés à des éléments objets usuels électriques, mécaniques, improbables… : poste radio galène, appareils de cuisine, armoires électriques, oscillateurs, gramophone, divers câbles, boutons, cadrans, indicateurs, lumières…

Le système interactif éteint, il sera possible de piéger les curieux avec des sons / lumières déclanchés par certains boutons…

 

 

Le Bar/Comptoir Interactif :

            Style vieux « zinc » façon poste da radio !!! intégrant 4 thérémines.

Mobilier:

ARTS DECO /  70. Aspect patiné, formes modernes, minimalistes : acier, bois = vieux bistrot / style poste de radio…

 

Linteractivité : Café Sonore Interactif

Les jours d’ouverture, de 19h à 19h 30, Happy Hours, le système interactif est allumé :

C’est « l’APERO SONS »

Les Thérémines intégrés au comptoir fonctionnent. Le public peut donc en jouer individuellement ? Chaque Thérémine étant autonome. Les Sons générés sont transmis au mur interactif, avec lesquels on peut expérimenter la synthèse sonore en modifiants en temps réel parallèlement le son des Thérémine par l’utilisation de Moogs, synthé et autres effets électroacoustiques…. Un système de boite à rythmes pourra accompagner l’ensemble…

 

Le logo THEREMIN

Symbole des ondes électromagnétiques : Interactivité…

Symbole des ondes sonores : Concerts….   participe à la dynamique de la forme…

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Thérémine

                                      Police Thérémine d’époque (année 20)

Police Café Sons – Style Numérique / Binaire : Symbole, anachronisme, la modernité en opposition à l’image ancienne du Thérémine, tout en mettant en évidence leurs points en commun : ils ont été conçu grâce à des principes fondamentaux issus de la recherche scientifique pour devenir ensuite des outils de création artistique.

 

La carte « Centrale des Musiques Electriques » regroupant les 2 logos :

Cabinet Musical & Thérémin

 

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Comme transporté dans le temps … Charte graphique différente mais dans un état d’esprit commun voire complémentaire…

 

 

 

 

Etude / Charte / Identité graphique

Essai d’associations d’images au logo.

Préfiguration d’affiches, flyers / tracts, feuilles d’infos…

Expérience sur les ondes électriques générées par le cerveau humain… Sound Thérapy ?

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*Thérémine version interactive : Soirée «  ON THE INTERACTIVE DANCE FLOOR »

Soirée "Terpsitone", piste de danse dont les lumières et les sons sont contrôlés par les pas des danseurs ? + thérémine

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Année 50 – Affiche des concerts/démonstrations de « Bud » &  son Thérémine

APERO SONS INTERACTIF – HAPPY HOURS

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« Ecoutez « Bud » jouer du Victor Thérémine (rca) au - Paradise Café - » :

 

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Thérémine style Bar / Cave à amplificateur de Gramophone… Bar à Sons…

 

Logo ancienne version : trop indus ?

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menu_r01_c01Le thérémine (The THEREMIN)

theremin_theoryUn des premiers synthétiseurs, claviers et instruments électroacoustiques.

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Grâce à l’invention du haut- parleur, des tubes à vide, on a pu construire des amplificateurs et des générateurs de son (ou oscillateurs). Novateur, le savant russe Leon Theremin s’en est servi en 1919 pour inventer le premier thérémine. Exploitant des oscillations électriques pour créer des sons, il fonctionne par le biais d’un capteur à distance. Ce sont deux antennes qui captent les variations d'ondes électromagnétiques, influant directement sur la fréquence du son, donc de la note produite par les générateurs de son.

Le thérémine n’a pas de clavier, mais il servait (comme il le fait toujours) d’instrument de concert.214-100x100 L’instrumentaliste fait fonctionner le thérémine en variant la distance entre ses mains et les deux tiges qui sortent de l’instrument, la première changeant la tonalité et la seconde, le volume. Il s’agit d’un instrument emballant qui a ouvert la porte à de nouvelles sonorités. Il provoque des effets visuels et sonores éthérés lorsque les mains de l’artiste décrivent des ondulations et des flottements dans l’air. Cet instrument a été commercialisé par RCA dans les années 20.

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Exemplaire de la notice fourni avec le 1er thérémine fabriqué par RCA. On peu lire sur la couverture « CECI N’EST NI UNE RADIO NI UN PHONOGRAPHE » en effet de nombreux clients ayant certainement confondu le thérémine à un poste radio…

 

 

 

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Léon Theremin et son instrument de musique électronique. La baguette et la boucle sont reliées à des bobines d’induction et à des amplificateurs électroniques. (Big Briar Inc.)

 

 

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The THEREMIN Célio (thérémine version violon)

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Theremin Buzz -  Theremin: An Electronic Odyssey - The real Theremin - the Russian inventor who died at 97 in 1993 - had such a strange life that only careful documentation makes it believable. In the '20s and '30s, he lived the high life in Manhattan, playing his extraordinary creation for admiring crowds at Carnegie Hall, and he made the basement of his brownstone into a mad scientist's lab. In 1938, he was kidnapped by the KGB, and put in prison in Siberia, where he was forced to create room-tapping "bugs" for Stalin. Many thought Theremin had died in a gulag, he was rediscovered in Russia in 1991, when he was 94, and was brought to America. The film lovingly portrays his return, wandering New York's streets like a narcoleptic William S. Burroughs.


gray00Petit Historique des précurseurs des musiques électroniques :        Les grandes civilisations produisent leur univers sonore et les instruments de musique correspondant à leurs sensations. C'est évident pour la Chine, l'Inde, l'Occident aux XVIIe et XVIIIe siècles, etc. Avec la civilisation industrielle, l'environnement sonore a évolué. Des moyens nouveaux sont apparus, essentiellement l'électricité. Le premier essai de musique électrique est de 1889, mais le premier manifeste est celui des futuristes (Luig Russolo, 1910). Le développement s'est fait beaucoup plus lentement que celui des arts plastiques.

tellharmPour remonter aux origines de la synthèse musicale, il faut retourner jusqu'en 1874. Elisha Gray ayant observé son neveu qui avait créé un son sourd à partir d'une pile électronique et d'une anche métallique reliée à une cuvette. Elisha Gray, est alors sur le point d’inventer le téléphone. Expérimentant le phénomène en faisant vibrer sa baignoire par induction électromagnétique. Sa trop grande curiosité pour la musique le conduira à mettre au point le "télégraphe musical", sorte de petit appareil musical à 13 touches avec lequel il se produira en concert, mais celui-ci n'obtint aucun succès …

04-013-theremin1tellharm_intDès la fin du XIXème siècle l'électricité est apparue comme un nouveau moyen de produire du son. Ainsi en 1896, l'américain Thaddeus Cahill créa le Dynamophone. Il s'agissait d'un appareil constitué de dynamos reliées à des haut parleurs tournant à des vitesses différentes afin de créer une gamme complète. Son "Dynamophone" est en 1906 non seulement le premier orgue électrique (et le plus gigantesque) mais surtout le premier programme musical diffusé exclusivement en réseau par le téléphone. En 1897 il dépose le brevet du Telharmonium (évolution du dynamophone). En 1906 une démonstration de cette machine électrique est faite à New-York . Cet instrument aura coûté 200.000 $ et demandé 10 ans de mise au point. Il pesait 200 tonnes, haut-parleurs compris ! Il était tellement gigantesque (18 mètres de large) que lorsqu'on le transportait de ville en ville pour des représentations il fallait louer un train de 6 wagons! Le bruit produit par la mécanique de l'instrument (les alternateurs) était tel qu'il fallait enfermer ce dernier dans une pièce séparée de celle où se trouvaient les haut-parleurs! Deux personnes étaient nécessaires pour le faire fonctionner.

 

L’histoire se poursuit avec Lev Sergeivitch Termen, (sous le nom « américanisé » de Léon Theremin) kidnappé en 1938 par le KGB aux Etat-Unis alors qu'il démontrait son instrument créé en 1919, la fameux "Theremin" ou "ætherophone. Comment ne pas évoquer également son "rythmicon", première boîte à rythmes au monde datant de 1930 ou le "Terpsitone", piste de danse dont les lumières et les sons sont contrôlés par les pas des danseurs !

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Faut-il aussi parler de William Du Bois Duddell, qui parvint en 1899 à fabriquer l’un des premiers instruments électriques audibles sans téléphone ni haut-parleur, "l’Arc Chantant" à partir des réverbères publics de Londres ! Comment ne pas évoquer les travaux de Vladimir Baranoff Rossiné et son "Piano Optophonique" de 1916 qui mêle peinture, projections lumineuses et harmonie, "Méta-instrument" avant la lettre, ou encore les ondes radioélectriques de Maurice Martenot et autres "Ondium Péchadre", "Variophone" "Ondioline", "Kaleidophon" et "Mixtur Trautonium"...

 

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Les musiques électroniques

.  Le terme générique «musique électronique» est utilisé pour désigner toute musique conçue, composée, réalisée et exécutée pour et/ou avec des appareils électroniques, instruments, synthétiseurs, magnétophones, ordinateurs, etc.  

La musique électroacoustique

theremin%20odysseyCette création est généralement réunie sous le vocable «musique électroacoustique». Synonyme de modernité, le terme «électronique» a été tout autant employé pour les œuvres directement écrites et réalisées avec les outils les plus modernes de l'électroacoustique que pour celles nées d'une écriture traditionnelle mais utilisant des instruments électroacoustiques qui, exploitant des oscillations électriques pour créer des sons, ajoutent leurs possibilités en matière de couleurs et de sonorités à celles des instruments acoustiques traditionnels. Parmi ces instruments électroniques, le Tellharmonium de Taddeus Cahill (1906), le spherophon de Mager, l'aétérophone de Léon Thérémine, le Theremine instrument de musique de Léon Théremin, les ondes Martenot de Maurice Martenot (1928), le Trautonium de Friedrich Trautwein (1930)... Dans ce foisonnement d'instruments nouveaux, la grande majorité d'entre eux se réfèrent à l'orgue, l'instrument «idéal» et «absolu», qui utilise le clavier comme mode de jeu, et offre à la fois la possibilité de reproduire l'échelle tempérée et d'y échapper avec l'apport du micro-intervalle. Entre 1948 et 1950, c'est le grand virage avec la mise au point de la bande magnétique et la naissance de la musique concrète. La musique se fait directement sur la bande.

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La musique concrète

La musique électronique s'oppose à la musique concrète, qui recourt aux seuls sons synthétiques,  créés à partir de vibrations électriques, enregistrés et composés soit sur bande magnétique, soit, à partir des années 1970, à l'aide de l'informatique et exécutés en direct, en temps différé ou en temps réel. Souvent attachés à des radios publiques ou à des universités, les laboratoires de musique électroacoustique apparurent au début des années 1950. En 1951, peu après la naissance de la «musique concrète», inventée par Pierre Schaeffer (1948), était lancée par H. Heimert à Cologne le Studio de musique électronique de la West Deutsche Rundfunk (WDR). Son but, réaliser des œuvres pour bandes magnétiques créées à partir de sons de synthèse selon des règles strictes d'inspiration sérielle à partir de partitions rigoureusement organisées. Ce studio allait accueillir des musiciens comme Karlheinz Stockhausen et Gottfried-Michael Koenig. Au même moment, aux États-Unis, la musique pour bande magnétique, «tape music» ou «electronic music», utilise les sons électroniques sur un mode plus empirique.

 

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Les musiques électroniques depuis les années 1950

Entre 1948 et 1950, c'est le grand virage avec la mise au point de la bande magnétique et la naissance de la musique concrète. La musique se fait directement sur la bande. C'est ce qu'ont fait Pierre Henry et Pierre Schaeffer en France, Stockhausen à Cologne, les studios de Utrecht, etc. C'est aussi l'explosion de la guitare électrique et des synthétiseurs puis des ordinateurs…

cast_r03_c11_f2Dès la fin des années 1950, les compositeurs intègrent les découvertes de l'électroacoustique à leurs œuvres écrites pour instruments traditionnels, soit en mélangeant les sons concrets et électroniques, soit en transformant les sons d'origine en textures abstraites. Ce sont ces musiques que l'on réunit en France sous la locution «musique électroacoustique», dont on fait généralement remonter la naissance à l'année 1956, date de composition du Gesang der Jünglinge (Chant des adolescents) de Stockhausen, et de Haut-Voltage de Pierre Henry. Les centres de musique électroacoustique, comme le GRM (Groupe de recherches musicales) de l'INA fondé par Pierre Schaeffer, aujourd'hui animé par François Bayle et implanté à Radio France, l'IRCAM (Institut de recherche et de coordination acoustique musique), créé par Pierre Boulez au Musée d'art moderne du Centre Georges-Pompidou à Paris, ou le Groupe de musique expérimentale de Bourges lancé par Christian Clozier et François Barrière, ont permis à la musique contemporaine d'élargir son champ technique et sonore en ouvrant à une hybridation musicale, au mélange des moyens associant l'électronique, l'audiovisuel et l'acoustique traditionnelle. La musique de variété, elle, plonge résolument, avec un énorme appétit de consommation, dans cette mer de sons.

modular_moogEn fait, l'élément dominant, depuis 1950, est le haut-parleur.
Le compositeur peut produire sa musique directement sur la bande. Il synthétise les instruments classiques, produit ses propres sons, cuisine, triture. Le métier peut, théoriquement, se diviser en deux : fabriquer la matière première, c'est-à-dire les sons par la manipulation des fréquences et des formes ; créer l'oeuvre par la juxtaposition et l'ordonnancement de ces sons. Mais que deviennent, dans cet environnement, la sensibilité, la délicatesse et le raffinement de l'interprète ? Heureusement ceux-ci se conservent dans la pratique des instruments classiques. L'importance de Yehudi Menuhin ou Ravi Shankar reste entière. L'indéfinissable expression de l'émotion musicale passe par leurs doigts. Ils continuent de traduire une partie de l'âme humaine qui ne cherche pas la puissance mais la qualité, l'accord avec soi-même.

« La peinture abstraite n'est pas plus facile que la peinture figurative à partir du moment où l'on aborde la composition. Il en est de même pour les sons.
En conclusion, l'art n'est pas seulement une distraction ou un marché, c'est aussi l'expression d'une perception sensorielle du monde extérieur et une manifestation des résonances produites à l'intérieur de l'homme.
Nous avons été frappés de voir combien, en apportant un moyen d'expression aux déshérités, nous pouvons les aider à communiquer et à s'adapter au monde extérieur.
Les Noirs américains, au début du siècle, ont pris conscience de leur identité par la musique. Ils ont, grâce à leur créativité dans le jazz, retrouvé une partie de leur dignité d'homme. Que nos créations servent de même à ceux qui cherchent à s'adapter au monde moderne est notre souhait. »

Bernard Baschet

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Petit historique des oeuvres interactives et de l'interaction à distance

 

Cet historique ne se veut pas exhaustif. Il s'agit simplement d'une collection d'étapes et de notes sur le contexte historique, la découverte et l'usage des dispositifs d'interaction à distance.

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Aristote ( 4ème S av.JC)

thereyoungSelon lui, la zoé la vie animale dépend de ce qu'il y a puissance, potentialité et capacité (dnamis) à percevoir. (C'est repérable avant tout dans la seconde moitié du De Anima). L'action perceptive des sens (d'après Aristote, une forme de metabolé) est donc requise pour la mise en acte, l'enérgeia, de la zoé. Et les sens font, par conséquent, partie intégrante de l'entéléchie naturelle qu'est la psyché, qui est à la fois la cause formelle, efficiente, et finale du corps et se trouve donc à la base de la zoé. L'action des sens a donc une double nature. De par leur contribution à la préservation du zôon, elle a une fin en dehors d'elle-même et est enérgeia atelés. Mais de par leur participation étroite à la zoé (pas de vie sans perception), le processus perceptif est sa propre cause finale, est une fin en lui-même, une entéléchie (comme la psyché), parce que sans lui, la mise en acte de la zoé, dont la psyché est la puissance, potentialité et capacité, serait inconcevable (De An. 417b417). Les sens agissent donc non seulement en vue de la préservation de la vie, mais sont la mise en acte de la vie même: une enérgeia en tant qu'entelécheia. Et puisqu'il y a, selon Aristote, une hiérarchie des fonctions psychiques, où l'action de l'âme rationnelle présuppose celle de l'âme animale et celle-ci celle de l'âme végétative (v., p.ex., De An. 413a22413b13), il est licite d'étendre la vision de l'action des sens comme une enérgeia entelécheia au niveau de l'âme animale aux actions de l'âme rationnelle (v. à ce sujet, Randall 1960 : 131). Rappelons qu'Aristote explique qu'on peut choisir un certain mode de vie non seulement comme moyen pour en arriver à de certaines fins, mais aussi en vue de ce mode de vie même. Qu'on le choisisse, cela constitue donc une mise en acte en tant qu'entéléchie de la dnamis fondamentale de mener cette vie qui existait déjà avant qu'on ne fasse le choix.

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1876

L'oeil électrique de C.W. Siemens
Première sculpture interactive (à interaction sensitive)

1880/1900

Recherches sur la transmission de texte, sons et images:

La présente note de Victor Meunier sur le télectroscope est publiée en annexe de la brochure de SENLECQ, C., Le télectroscope, 1881:

imageUM7Quand il y a quelques années on annonça, ce que nous nous souvenons d'avoir enregistré ici, que le sélénium, corps simple, très analogue au soufre, suivant qu'il est éclairé par une lumière plus ou moins vive, conduit plus ou moins bien l'électricité, qui s'est douté alors qu'une telle particularité nous réservait ce qui va suivre ? (...) Eh bien ! avec cette propriété du sélénium, notre vue va se trouver à peu près aussi avantagée que le sont l'oreille et la langue; nous aurons le spectacle de ce que nous ne pouvons voir, et sans être en plusieurs lieux à la fois,(...) nous pourrons assister dans le même instant aux scènes qui se passeront en un nombre quelconque d'endroits aussi écartés qu'on le voudra les uns des autres. (...)

 

1917/1919

Le Theremine instrument de musique de Léon Théremin, avec capteur à distance par effet de variations d'ondes électromagnétiques.

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1947

L'invention du transistor permet de concevoir des machines légères, portables, consommant peu d'énergie, peu volumineuses. La loi de Moore prévoit la cohabitation d'un milliard de transistors sur une seule puce en 2010. Le cerveau humain contient quelques 100 milliards de neurones, dont le fonctionnement pourrait s'assimiler à un type de transistors. On ne dit pas comment écrire le programme.

1947/1948

Norbert Wiener publie à Paris, puis au MIT, à la suite de ses voyages en France en 47 "Cybernetics or control and communication in the animal and the machine"

Norbert Wiener y fonde les bases de la cybernétique (mot construit à partir de kubernêtikê= art de gouverner un navire) et fonde l'hypothèse que de nombreuses disciplines peuvent s'unifier autour des quelques concepts clés que sont ceux d'information, de communication et de rétrocontrôle.

1948

Tortues robotiques à cellules photo électriques de Grey Walter (USA)

Un type de tortue réagit en se dirigeant vers la lumière, l'autre réagit en s'éloignant de la lumière

1948

Premier vrai ordinateur possédant toutes les caractéristiques actuelles des ordinateurs -Université de Manchester.

1954

Nicolas Schöffer

Extrait d'une conférence faite par Nicolas Schöffer le 19 juin 1954 à l'amphithéâtre Turgot, à la Sorbonne, sur l'initiative de la Société Française d'Esthétique, sur le Spatiodynamisme (le but du spatiodynamisme est l'intégration constructive et dynamique de l'espace dans l'oeuvre plastique). Il y décrit les fonctionnalités d'une sculpture cinétique spatiodynamique et évoque l'idée d'utiliser des capteurs :(....) "Sur les disques, tout spécialement, des mises en couleur par secteurs permettent de réaliser toute une succession de disques variés qui pourraient tourner ensemble ou alternativement, donnant un véritable spectacle par la différence de leur aspect en cours de rotation et arrêt. Ces ensembles de mouvements pourront être fixés d'avance comme un scénario et enregistrés électroniquement ou, comme nous verrons plus tard, ils pourront être combinés avec un homéostat (électronique cybernétique), c'est à dire que les mouvements divers seraient déclenchés selon la variation de certains facteurs ambiants sur lesquels l'homéostat serait sensibilisé (par exemple température, hygrométrie, lumière, son, couleur)."

 

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Nicolas Schöffer: Cysp 1-, sculpture cybernétique autonome

Extrait d'une revue interne de Philips en 1956:

" Nicolas Schöffer, qui, on s'en souvient, avait déjà conçu avec le concours de Philips un robot compositeur unique au monde avec la Tour Spatiodynamique Cybernétique et Sonore l'année dernière dans le parc de Saint-Cloud, lors de la première Exposition Internationale du Bâtiment et des Travaux Publics, a ainsi réalisé une composition métallique polychrome douée d'une totale autonomie de mouvements. Un cerveau électronique, étudié et mis au point par nos ingénieurs, lui donne la possibilité de se déplacer, de tourner sur elle-même et d'animer les seize éléments mobiles qu'elle porte, à diverses vitesses. Chacun des mouvements est déclenché par des signaux lumineux ou sonores, captés par des cellules photoélectriques et des microphones intégrés dans l'ensemble, ce qui donne à l'appareil une sensibilité quasi organique. Le danseur cybernétique "CYSP I" se déplacera et s'animera suivant le déroulement du scénario lumineux et sonore conçu par le chorégraphe. C'est sur un accompagnement de musique concrète de Pierre Henry, que "CYSP I" a fait ses "premiers pas" dans le monde. Ultérieurement, il "dansera" dans la troupe de Maurice Béjart.

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1964/1965

-Merce Cunningham -John Cage - Nam June Paik-- : Variations V

Spectacle visuel chorégraphique et musical de Merce Cunningham -John Cage- Nam June Paik, avec capteurs sonores et capteurs type Théremin.

 

1967

Piotr Kowalski, CUBE N°8

Le dispositif de Cube n°8, 1967, ici exposé au Stedelijk Museum à Amsterdam en 1970, comprenait un système de capteurs de type theremin, sous la forme de plaques. L'image diffusée par l'écran d'un oscilloscope spécialement préparé était celle d'un cube. Lorsqu'on approchait d'un coté ou de l'autre de ces plaques, le cube pivotait sur l'écran dans la même direction. La videovidéo montre deux photos du dispositif, le texte de présentation de Piotr Kowalski, la couverture de la plaquette conçue pour cette exposition, qui montre des photos de ce que l'on voyait sur l'écran, dans les différentes positions. Cette sculpture est une pièce majeure dans l'histoire des arts électroniques car elle est à ma connaissance la première sculpture à interaction à distance agissant sur une image de synthèse.

 

1970

Myron Krueger,

"The responsive environment has been presented as the basis for a new aesthetic medium based on real-time interaction between men and machines. "

Ingénieur et artiste, il commence dès 1969 à travailler sur des environnements "répondants".

1971, Myron Krueger, "Psychic space" used a sensory floor to perceive the participants' movements around the environment. Among the many interactions that occurred within this exhibit was a graphic maze that the participant navigated by moving around the room.

Dans une conférence publiée en 1977, Responsive Environment, il déclare :


 « L'environnement réactif est la base d'un nouveau média esthétique s'appuyant sur une interaction en temps réel entre l'homme et la machine. A long terme, il augure d'un nouveau champ d'expérience pour l'homme : celui des réalités artificielles qui ne chercheraient pas à singer le monde physique mais qui développeraient des relations arbitraires, abstraites, normalement impossibles entre action et réaction, cause et conséquence. »    à suivre...

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rockmoreAutres Expériences & courants artistiques, réalisations ayant rapport au Thérémine

Le CINEMA :  Le Thérémin fût durant les années 30 à  60 l’instrument de prédilection pour le bruitage de la plupart des sons d’OVNI et autres machines, armes bizarroïdes qui figuraient dans de nombreux films de sciences fictions, séries Z….  Imagerie et  vision futuristes sont souvent liées à cet instrument.

THEREMIN-00AA1-poster_hires     theremin%20odyssey2

maintheremin%20an%20the%20electric%20OdysseyThough this underrated instrument may seem like a deadly topic for a feature-length film, its history - and the totally bizarre life of Russian inventor Leon Theremin - is entirely engrossing. First off, filmmaker Steven M. Martin reveals that the theremin is a lot more common than you may realize. Its spooky sounds filled the soundtrack of countless horror and suspense movies, including Hitchcock's Spellbound and The Day the Earth Stood Still, when the giant silver robots came to town.

Then there was the psychedelic phase, when the theremin-influenced Robert Moog created the first synthesizers, and rock stars discovered it for special effects. Jimmy Page, who juiced up Led Zep's "Whole Lotta Love" with a theremin, still uses one today. Brian Wilson, who used a theremin for Good Vibrations is predictably wacky as he babbles on about the instrument in interviews for the film.

No one does more to bring the story to life than Clara Rockmore, theremin virtuoso from the '20s. She seems pissed off that her instrument of choice was usurped for spooky effects. She's a hoot - partly because her dour, classical theremin performances are interspersed with campy clips from horror movies.

 

 

 

INSTALATION SONORE INTERACTIVE :

Thremin3Schéma d’une installation interactive à base de Thérémine, activée par le biais d’une plaque magnétique sur le sol. La danseuse    module le Thérémine par ses mouvements chorégraphiques…

 

 

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photo-thereminLe THEÂTRE : Entre concert-conférence, cabinet des curiosités, installation muséographique et esprit forain, "Les Monstrations Inouïes !" mettent en scène et en ondes les plus étonnants instruments de l'histoire de la musique électronique depuis ses origines.

photo-rythmiconC’est ce côté forain de "curiosité scientifique" qui ma d’abord fasciné lorsque nous avons découvert avec incrédulité quels furent les véritables précurseurs des arts sonores électroniques, ceux qui allaient en fait contribuer à bouleverser toute la musique à venir. Mais au-delà de ces épisodes parfois rocambolesques, spectaculaires ou extravagants, c’est la dimension réellement pathétique – au sens de "qui émeut" – et la poésie de cette technologie qui réunit dans l’Histoire ces instruments, ces inventeurs, et nous-mêmes...

 

Autres matériel :

 

Outils de synthèse sonore : Synthétiseur / séquenceur / MOOG

 

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Concept / Projet du 01/01/1996

Ingénierie Culturelle / Logos & Documents réalisés  le 10 / 10 /2004 par le concepteur du projet :

- David PERNOLLET -

Directeur Généraliste du Cabinet Musical du Dr Larsene

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Merci à tous ceux et celles qui ont réalisé certains articles ci-dessus

et qui m’ont permit de rassembler toutes ses informations.